L’Union des Forces Démocratiques de Guinée, a témoigné ce mercredi 28 août, sa préoccupation face à ce qu’elle qualifie ‘’d’acharnement’’ des gouvernants sur la presse dans l’exercice de leur métier au quotidien. ‘’Les arrestations arbitraires, les intimidations, les violences et les pressions dirigées contre la presse sont désormais le lot commun des membres de cette corporation. Les journalistes Souleymane Diallo et Aboubacar Alghassimou Diallo de la radio Lynx Fm en sont les dernières victimes’’, a déclaré la direction nationale du parti de l’UFDG.
Cependant, l’UFDG a dénoncé les dérives issues de l’application abusive de la loi L0037, portant cyber-sécurité et protection des données à caractère personnel au détriment de la loi L002, portant liberté de la presse, qui encadre exclusivement l’exercice du métier de journaliste. ‘’L’UFDG condamne cette nouvelle forme de censure, qui viole de façon flagrante la loi sur la liberté de la presse dans un pays où les délits de presse sont dépénalisés depuis le 22 juin 2010. Cette tendance à recourir illégalement à la loi sur la cyber-sécurité est un avertissement lancé aux autres journalistes à l’approche des échéances électorales majeures. Cette énième atteinte à la liberté de la presse intervient dan un contexte marqué par la promotion d’un troisième mandat anticonstitutionnel, le régime anticipant ainsi le rôle crucial du quatrième pouvoir dans la dénonciation du caractère illégal, illégitime et inopportun d’une telle entreprise’’, a lancé l’UFDG.
A travers cette même déclaration, se dit déterminée à défendre la démocratie guinéenne, qui selon elle, dépend de la liberté d’expression garantie aux journalistes, qui en constituent les principales sentinelles.
Oumar SOW
Voir ci-dessous copie déclaration