Des habitants de la zone réservée pour le port sec de Kagbelen sont menacés de déguerpissement par le gouvernement. Une menace, qui fait suite à une visite de terrain effectuée ce mercredi 09 octobre par le ministère de la ville et de l’aménagement du territoire sur ce site qui relève de la commune urbaine de Dubreka.
C’est un domaine de plus 140 hectares, qui est réservé pour construction d’un port sec à Kagbelen mais de nos jours le constat s’avère que la zone continue d’être occupée »illégalement » par des citoyens qui ont bâti des maisons.
Face à cette situation les autorités gouvernementales annoncent des mesures qui consistent à déguerpir les occupants.
« Cette première visite consiste à faire un constat à l’issu duquel des dispositions seront prises pour que ce site soit libéré. La libération est très simple. Les gens qui occupent nous avons les limites, ce qui sont installé à l’intérieur nous allons utiliser les voix d’huissier pour leur donner documents afin qu’ils comprennent que les zones qu’ils occupent appartiennent à l’Etat et qu’il faudrait qu’ils quittent. C’est à l’issu de cela que des dispositions seront prises par le ministère de la ville ainsi que celui des travaux publics mais aussi la direction du port pour que ce secteur soit complètement libéré », a déclaré le ministre de la ville et de l’aménagement du territoire, Ibrahima Kourouma.
Des responsables locaux par contre réfutent les accusations portées en leur personne. Ils disent hériter de cette situation de par leur prédécesseur.
« Au moment du lotissement, je n’étais pas cheffe de quartier. Je l’ai aie trouvé ici. Depuis l’an 2006, ils ont les papiers. Je suis montée comme cheffe en 2009. Donc, on va vérifier avec les documents. En tout cas moi, je suis avec ma population, je leur dis de rester tranquille on va suivre le dossier. Je rappelle que l’Etat est fort plus que tout le monde », a confié Régina Kolié, cheffe de quartier Kagbelen.
Pour le ministre de la ville et de l’aménagement du terrtoire, ces occupations des domaines de l’Etat se font généralement avec la complicité des cadres de l’administration ainsi que les collectivités des localités concernées. Toutefois, il promet de traduire devant la justice tous les acteurs qui seront cités comme complice dans les ‘’manœuvres d’installation sur cette zone.
Oumar SOW