Le nouveau président a lu un communiqué à la télévision nationale du Niger en se présentant comme le « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ».
Il a déclaré que les soldats avaient pris le pouvoir en raison de « la détérioration de la situation sécuritaire » de ce pays du Sahel.
Cette junte a renversé le président élu Mohamed Bazoum, mercredi 26 juillet.
Également connu sous le nom d’Omar Tchiani, le général Tchiani, âgé de 62 ans, contrôlait la garde présidentielle depuis 2011. L’ancien président Mahamadou Issoufou l’a promu au rang de général en 2018.
Son nom est lié à une tentative de coup d’État qui a eu lieu en 2015 contre M. Issoufou, ce qu’il a nié devant un tribunal nigérien en 2018.
Il aurait également empêché une tentative de coup d’État en 2021.
Le gouvernement nigérien était considéré par de nombreux membres de la communauté internationale comme un rempart contre le djihadisme, dans une région en proie à l’insécurité.
Le coup d’État militaire du 26 juillet a plongé le Niger dans la confusion, après des prises de pouvoir similaires au Burkina Faso et au Mali.
Mohamed Bazoum, arrivé au pouvoir en 2021, a positionné le Niger au centre des efforts fournis par les pays d’Afrique de l’Ouest et les institutions internationales pour stabiliser le Sahel.
Source : BBC