Mort d’un jeune à Hamdallaye : Le ministre de la Justice ordonne l’ouverture d’une enquête

Le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, a enjoint mardi le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry afin de procéder à l’ouverture d’enquête judiciaire pour déterminer les causes de la mort du jeune Ousmane BAH et éventuellement des poursuites judiciaires contre X.

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, dans sa note, indique que : ‘’ Dans la soirée du lundi 20 novembre 2023 a eu lieu une manifestation spontanée contre le délestage d’électricité par des jeunes qui avaient pris d’assaut les rues de Hamdallaye à Bambéto. Selon la version de la famille relayée par voie de presse, la victime quittait son lieu de travail à Madina pour rejoindre son domicile. Que c’est dans ces circonstances qu’il aurait reçu une balle dans la tête où il a été conduit dans un premier temps à l’hôpital Jean Paul II, Sino-guinéen et finalement au CHU Donka où il a succombé à ses blessures ’’.

‘’ Il est impérieux de rappeler que nul n’a le droit de porter atteinte à la vie ou à l’intégrité physique d’un citoyen dans un Etat de droit compte tenu du caractère sacré du droit à la vie et à la protection de l’intégrité physique. C’est pourquoi, il est du devoir de l’Etat de prendre toutes les mesures légales pour identifier les auteurs, les coauteurs ou complices suivant la procédure judiciaire en la matière.  », précise la note du ministre.

Par ailleurs, Alphonse Charles Wright dira ‘’ En ma qualité de directeur de la politique pénale du Gouvernement basée sur la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes et en ma qualité de Ministre des Droits de l’Homme, je ne saurais garder silence sans ordonner des poursuites judiciaires par la détermination préalable des causes exactes de la mort de Ousmane BAH par les services de la médecine légale. ‘’, a-t-il mentionné.

Enfin, le ministre de la Justice rappelle qu’a cette étape de la situation,  ‘’ l’autopsie judiciaire est nécessaire pour déterminer les causes exactes de la mort de la victime. S’il sera établi par voie de l’autopsie judiciaire que la victime a été atteinte par arme à feu ou toute autre arme, qu’une étude balistique doit dans ces conditions être réalisée pour déterminer l’origine de la balle. Quel que soit la personne (agent de sécurité, manifestant, délinquant), une poursuite judiciaire sera engagée suivant les règles de procédures en la matière.‘’ , a écrit Alphonse Charles Wright.

 

MS Barry