Morissanda Kouyaté : « Toutes les élections se tiendront en Guinée en 2025. »

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établi à l’étranger, Morissanda Kouyaté, a fait une annonce majeure concernant le processus de transition vers un retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.

C’était lors de la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF), organisée à Paris le mercredi 18 septembre, en prélude au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à la nouvelle Cité de la langue française de Villers-Cotterêts et à Paris.

Devant ses homologues diplomates, le chef de la diplomatie guinéenne a réaffirmé l’engagement de son pays à organiser les élections générales en 2025, marquant ainsi une étape clé dans la restauration de la démocratie.

« Le calendrier, tel que décliné à ce jour, devrait nous conduire à tenir toutes les élections en 2025 », a déclaré Morissanda Kouyaté.

Il a même précisé que la Guinée pourrait débuter par l’élection présidentielle, soulignant l’importance de cet examen pour témoigner des avancées démocratiques aux yeux de la population et de la communauté internationale.

« Comme c’est au niveau de la magistrature suprême que les populations et la communauté internationale perçoivent mieux les progrès démocratiques, nous commencerons par l’élection présidentielle comme gage d’engagement. Les assises nationales se tiendront en fin d’année 2024. », affirmé Morissanda Kouyaté.

Cette déclaration confirme que la transition ne pourra pas s’achever le 31 décembre 2024, comme initialement annoncée par les autorités.

Toutefois, selon Morissanda Kouyaté, l’année 2025 sera décisive pour la Guinée, qui pourrait non seulement se doter de nouvelles institutions démocratiques, mais aussi réaffirmer son engagement envers les principes de l’État de droit.

 

Kadiatou N’Diaye