Libération, délivrance…Voilà les qualificatifs utilisés par les clients des bars et motel de Conakry pour exprimer leur joie ce mercredi 23 septembre 2020 à Conakry. En effet, les autorités du pays ont autorisé la réouverture des lieux de loisir, estimant que les résultats obtenus dans la lutte contre le COVID 19 permettent l’allègement des mesures barrière. Durant les premières heures de cette ouvertures, l’allégresse était au comble dans les cabarets de la capitale. La libation aussi !
Il est 21h dans la commune de Ratoma. Les buvettes et autres cabarets sont déjà remplis. A l’intérieur tout comme à l’extérieur des bars l’ambiance est au zénith. Ça cris par-ci, ça chante et ça dance par-là ! Depuis plusieurs mois, en effet, cette ambiance manque aux gérant des buvettes. « Ce confinement à fait du mal à plusieurs gérant de bar. Des familles entières en ont souffert », témoigne René kolié gérant d’un bar situé non loin de ‘’oxygène’’, un Night-club de la place. Dans son bar, Mr Diallo et ses collègues -attablés à côté du comptoir- sirotent tranquillement du jus et de la bière. « On avait peur ! A chaque fois, la police débarquait ici », se souvient un client fidèle du coin. Avec une voix à peine audible, il ajoute : « maintenant, on est libre ! »
A Ratoma Bonfi, la quasi-totalité de bars sont ouverts. De loin, on entend toute sorte de musique. « C’est délivrance », déclare un jeune homme, tenant une bouteille Gulux, les mains en l’air et dandinant entre les cabarets. Pendant ce temps, dans un couloir séparant deux cabarets, une jeune fille est dans les bras d’un garçon. Apparemment tous ivres, ils se livre à des pratiques habituellement réservées à l’intimité de la chambre.
A L D