Menaces de manifester : Pour la COPAM, « le FNDC est définitivement enterré »

Face aux menaces du Front nationale pour la défense de la Constitution (FNDC), la Coalition des partis alliés de la mouvance (COPAM) a publié lundi une déclaration dans laquelle elle a indiqué que « le FNDC est définitivement enterré depuis la proclamation des résultats du référendum du 22 Mars 2020 et sa promulgation par le Président de la République ».

Voici in extenso ladite déclaration :

DECLARATION DE LA COPAM

Pour rappel, le terme « Démocratie » à l’origine désigne un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques par le vote. Dès le Vème  siècle av. J.-C., Périclès rappelle ce principe dans son célèbre discours : nous intervenons tous personnellement dans le gouvernement de la cité au moins par notre vote.

La démocratie est devenue un système politique dans lequel la souveraineté est attribuée aux citoyens qui l’exercent de façon :

  • Directe lorsque les citoyens adoptent eux-mêmes les lois et décisions importantes et choisissent eux-mêmes les agents d’exécution, généralement révocables. On parle alors de démocratie directe;
  • Indirecte lorsque des représentants sont tirés au sort ou élus par les citoyens, pour un mandat non-impératif à durée limitée, durant lesquels ils ne sont généralement pas révocables par les citoyens. On parle alors de démocratie représentative;
  • Semi-directe dans le cas de démocraties indirectes dans laquelle les citoyens sont cependant appelés à statuer eux-mêmes sur certaines lois, par les référendums, qui peuvent être soit un référendum d’initiative populaire, soit une possibilité de mettre un véto à un projet de loi, soit une proposition de projet de loi.

Le référendum est un procédé par lequel une autorité politique consulte l’ensemble des citoyens d’un territoire donné sur une proposition concernant une question d’intérêt National qu’une autre autorité a pris ou envisage de prendre.

Le plus souvent, les citoyens doivent répondre par « oui » ou « non » à une question dont l’autorité consultante a défini les termes. La décision d’organiser un référendum peut émaner du pouvoir exécutif du territoire (Pays), d’un groupe participant au pouvoir législatif, ou d’une démarche pétitionnaire dans le cas d’une initiative populaire.

Souvent, les processus d’indépendance politique, constituant un nouvel Etat par sécession d’un ensemble plus grand, impliquent une consultation des citoyens concernés dans un référendum d’autodétermination.

Le référendum est une des méthodes la plus achevée de la « démocratie », car les citoyens doivent répondre par « oui » ou « non » à une question dont l’autorité leur soumet pour leur avis.

le Président de la République et les Députés de l’Assemblée Nationale guinéenne, ont donc plein droit de soumettre au Peuple de Guinée, une nouvelle constitution, au terme du préambule de la présente constitution par voie de référendum, à travers les dispositions combinées des articles 2 et 84 de la constitution de 07 Mai 2010, ainsi que de la jurisprudence applicable en la matière, en référence aux différentes décisions de justice rendues par la Cour de cassation de 1958 à 1982, par la Cour Suprême de 1990 à 2010, ce conformément aux dispositions de l’article 155 de la constitution du 7 Mai 2010.

La Guinée est un pays souverain depuis le 2 Octobre 1958, dont on défend cette fierté, le Peuple de Guinée s’est prononcé le 22 Mars 2020 pour une nouvelle Constitution à 89,76% Pour et à 10, 24% Contre, ceux qui ont boycotté ces élections, c’est bien leurs droits mais ce droit ne remet jamais en cause la volonté de l’écrasante majorité des Guinéens, la nouvelle Constitution est adoptée ainsi que la nouvelle Assemblée Nationale, la Guinée avance dans la bonne direction.

Le front National de la Défense de la Constitution (FNDC) est définitivement enterré depuis la proclamation des résultats du référendum du 22 Mars 2020 et sa promulgation par le Président de la République. Dès lors cette plateforme illégale et anti Guinéens à tout point de vue doit cesser ses activités de déstabilisation et dénigrement du pays à travers le monde.

En effet, elle continue sa campagne de discrédit et d’allégations mensongères contre les autorités guinéennes, mais aussi de perturbation de la quiétude sociale en ses temps de crise sanitaire de pandémie mondiale de la Covid 19.

La COPAM interpelle leur bon sens de responsabilité, en leur disant que la démocratie à ses devoirs et ses obligations dont chacun de nous est tenu de respecter.

Appeler le mardi 26 Mai 2020 des manifestations dans le pays est une preuve éloquente et tangible d’irresponsabilité face l’intérêt national, par conséquent la COPAM lance un appel pressant à tous ses comités de vielle citoyen de reprendre leur activité de sensibilisation des populations à travers tout le pays.

La COPAM s’est compté sur l’esprit patriotique des uns et des autres en vue du maintien de la paix et de la cohésion nationale, gage de tout développement économique, culturelle et social de la Guinée.

Conakry le 25 Mai 2020

                                                                                                         LA COPAM

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