Selon Me. Sako, le dossier du massacre du 28 septembre est piétiné par des gens tapis dans l’ombre, qui, au regard de leur position, ne veulent pas la tenue d’un procès par la justice guinéenne pour juger les différents accusés.
Face à cette situation, le ministre de la Justice a indiqué que la tenue d’un procès s’avère nécessaire pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a enregistré des viols de femmes en pleine journée et des tueries à balles réelles parmi des opposants qui manifestaient contre la confiscation du pouvoir par le chef de la junte d’alors, le capitaine Moussa Dadis Camara. Faute de quoi, il ajoute que la CPI interviendrait pour récupérer le dossier et juger tous les accusés concernés.
« Dans ce pays, certains n’ont pas intérêt à ce que ce procès ait lieu pour des raisons X ou Y. On ne peut pas faire l’économie de ce procès. Si jamais la Guinée ne fait pas le procès, c’est la CPI qui va le récupérer le dossier. Et à juste titre, je serai le premier à applaudir », a averti Me Cheick Sako.
Mohamed Sylla
Conakryinfos.com