Dans une décision rendue publique ce jeudi aux environs de 2 h du matin, la commission électorale de recours a invalidé la candidature du général à la retraite Maturin Bangoura pour des raisons de poursuite judiciaire engagée contre le président du club de Kamsar par la CRIEF.
Une décision qui passe mal au sein du STAFF de Maturin. Pour Thierno Abdoulaye Bah, vice-président chargé du football des jeunes, membre de la liste du candidat rejeté, invité dans l’émission Mirador de la radio FIM FM ce jeudi, cette décision constitue un « acharnement » contre leur tête de liste.
Selon lui, cette décision devait être prise 10 jours avant le Congrès, ce qui malheureusement n’a pas été le cas dans ce rejet. « Je suis vraiment très navré et très déçu. Alors qu’on pouvait avoir ce courrier avant 18 heures. La décision doit être envoyée à tous les membres statutaires normalement 10 jours avant les élections et aujourd’hui, on est à 3 jours avant les élections. Parce qu’il y a des recours à exercer sur notre liste. On va s’adresser à la FIFA. Parce qu’en dernier ressort, ce sont eux qui décident », a déploré Thierno Abdoulaye Bah.
Ensuite, le vice-président fonde l’espoir sur une possible annulation de ces élections par la FIFA comme ça a été le cas lors des élections au temps d’Antonio Souaré où le congrès avait été annulé à la dernière minute par la FIFA.
« Les élections précédentes ont été annulées à la veille parce qu’il y avait des anomalies. Donc, nous allons saisir la FIFA. Je suis vraiment très déçu, très navré par le comportement de la Commission de recours. Mais je vous dis dorénavant qu’il n’y aura pas d’élection. Nous sommes des membres statutaires », a prévenu M. Bah.
En plus de porter un recours auprès de la FIFA, Thierno Abdoulaye Bah a annoncé qu’ils ne viendront le jour du congrès pas pour voter mais pour empêcher la tenue des élections.
« À ce jour, sur les 69 membres statutaires, nous sommes au nombre de 50 membres statutaires qui siègent. C’est nous qui devons voter et si nous ne votons pas, il n’y aura pas d’élection. On ne boudera pas. Nous y serons. C’est un complot qui a été monté dès le départ. Nous viendrons dans la salle, nous empêcherons qu’il y ait des élections. Pour la simple raison que nous sommes majoritaires. Le statut dit qu’à partir du moment où vous rentrez dans la salle, même si c’est une personne qui reste et qui vote, ça passe », a-t-il menacé.
Ibrahima Sory Soumah