Massacre du 28 septembre 2009 : « Je suis prêt à pardonner, mais… », dit Cellou Dalein Diallo

Le président de l’UFDG a qualifié le massacre du 28 septembre 2009, auquel il a été victime d’inhumain et dégradant. Mais il se dit tout de même prêt à pardonner à condition que justice soit faite.

« Il y a 10 ans que vous étiez au stade, massivement mobilisés pour exiger plus de liberté, plus de démocratie pour notre peuple. Beaucoup d’entre nous n’avaient pas pu rejoindre leur domicile. Ils ont été arrachés à notre affection. C’est très mal de tuer, c’est très mal de garantir l’impunité à un assassin. J’étais au stade, je suis sorti de là dans le coma. Un militaire a sorti son arme et se demandait où est Dalein, où est Dalein …? Et mon garde du corps a reçu une balle. J’étais blessé à la tête, je saignais par le nez, mes cotes cassées. Et je suis prêt à pardonner, mais il faut qu’il y ait la justice », a déclaré Cellou Dalein Diallo.

10 ans après ces événements tragiques, Cellou Dalein Diallo opte pour une réconciliation inclusive dans le pays.

« On doit aller vers une réconciliation vraie et qui inclut toutes les composantes.  On doit apprendre à vivre ensemble dans la fraternité, dans la tolérance. Et l’UFDG au pouvoir, le fera », a promis le chef de file de l’opposition guinéenne.

Le président de l’UFDG promet à tous les partis de l’opposition de les mettre dans leur droit, surtout celui de manifester, une fois qu’il sera au pouvoir.

 

Siradio Kaalan DIALLO