Le plus souvent en Guinée lors des mouvements sociaux (manifestations) des journalistes dans l’exercices de leur profession sont victimes d’agressions ou d’arrestations. Les derniers cas en date du 14 et 15 octobre où des Hommes de médias ont également subit les mêmes sort. Face à cet état de fait, la Haute Autorité de la Communication tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué transmis à la presse la HAC a interpellé les citoyens, partis politiques, les forces de l’ordre et les organisations de la société civile à veiller à la protection des journalistes durant les manifestations.
« Ayant appris avec une grande émotion l’agression d’un journaliste de la radio Continental FM par des manifestants dans la journée du 14 octobre 2019 au quartier Hamdallaye, dans la commune de Ratoma, ainsi que d’un reporter du site d’information Africaguinée.com à Kankan », a confié la président de la HAC, Martine Condé
Par ailleurs, la HAC a condamné ces agissements et invite les autorités ‘’compétentes’’ à rechercher et traduire devant la justice les acteurs de ces actes.
« La Haute Autorité de la Communication demande à l’ensemble des acteurs politiques, sociaux et aux forces de défense et de sécurité d’œuvrer à la protection des journalistes et à leur garantir les conditions de travail les plus adéquates », a-t-elle déclarée.
Pour conclure, la présidente de la HAC a rappelé que la liberté de la presse est consacrée en Guinée par l’article 7 de la Constitution et par la loi Organique L002 du 22 juin 2010 portant liberté de la presse.
Oumar SOW