«Le MENA se félicite du bon démarrage du baccalauréat session 2021 ». C’est du moins, l’analyse de Mamady Sidiki Camara, responsable de la cellule de communication du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation-MENA. Au cours de l’entretien qu’il a bien voulu accordé à notre rédaction, l’ancien professeur de français au Lycée du 02octobre est revenu sur plusieurs autres principes qui ceinturent ces journées d’évaluation. Lisez !
Pour Mamady Sidiki Camara, c’est à la même heure (09h) comme prévu, que toutes les épreuves sur l’ensemble du territoire national ont été lancées.
« A Conakry par exemple, nous avons eu le temps de joindre les 5 communes et toutes, à travers les DCE, nous ont rassuré que les candidats ont accepté d’être sur la trajectoire que nous leur avons donnée. Il s’agit du téléphone et tous ce qui pourrait leur compromettre. Face aux nouvelles mesures édictées, la plus part des candidats ont pu se soumettre. La particularité est qu’un accent est mis sur la rigueur et la transparence. Le contrôle a commencé depuis les fichiers qui ont été soigneusement nettoyés ce qui explique la réduction du nombre de candidat contrairement aux années précédentes. Ce sont des facteurs qui militent pour la crédibilité de notre enseignement. » S’est exprimé Mamady Sidiki Camara.
Pour des raisons de Covid-19, les mesures lors de ces examens sont de plus en plus renforcées suite à la volonté du gouvernement guinéen de limiter la propagation de la pandémie. Les calculs pour le respect de ces consignes en dehors du lavage des mains et le port des masques, il a été retenu de ne mettre que 30 candidats sur 30 tables bancs par salle de classes.
Est-ce que ces mêmes conditions à Conakry sont mêmes pour tout le pays ? Mamady S. Camara répond.
« Mais, bien sûr. A l’image de Conakry, le MENA se réjouit jusqu’ici du travail fait sur l’ensemble du territoire national. Les premières épreuves ont été lancées dans les mêmes conditions sans aucun problème majeur parce que, dans l’harmonisation des examens il peut y avoir toujours des problèmes, un petit problème mais s’ils sont surmontables et qu’on peut les corriger, on peut donc dire qu’ils ne sont pas majores, ils seront sans impact sur le bon déroulement des épreuves. Nous estimons que les autres épreuves vont se passer dans les mêmes conditions et mêmes pour les autres examens qui attendent ».
Pour le responsable de la cellule de communication du MENA, cette forte pluie qui s’est très tôt abattue sur Conakry n’a eu aucun impact sur le respect de l’heure chez les candidats.
« Les centres que nous avons pu visiter, nous nous sommes rendus compte que les candidats n’ont pas négligé ce rendez-vous qu’ils attendaient depuis toute l’année. De chez moi jusqu’au centre d’examen où je devais me rendre à 06h, j’étais étonné de voir les candidats à cette heure-là en partance pour leurs centres respectifs. C’est un fait motivant qui explique leurs volontés de réussir cet examen. La pluie n’a donc pas eu d’impact sur le respect du calendrier ». précise Monsieur Camara.
Au compte de ces examens de cette année, un fait nouveau s’est ajouté aux principes habituels. Un détecteur électronique ou de métaux était dans plusieurs centres du pays.
« Bien sûr. Nous en avons déjà fait cas, le matériel est en train d’être utilisé à bon escient dans les centres d’examen nous avons pu visiter. Les surveillants les utilisent sans violence sur les candidats afin qu’un candidat ne rentre dans la salle avec notamment, un téléphone, nous devons permettre à ce que ces évaluations soient dénudées de toute fraude comme prévu », explique Mamady Sidiky Camara.
Pour finir, le patron de la cellule de communication dira que rien n’est extraordinaire dans ces évaluations.
« Que les candidats n’aient pas peur. C’est une évaluation comme les autres qu’ils ne s’emballent pas, ils pourront être capable d’aborder les sujets par ce qu’ils ne seront tirés que du programme qu’ils ont reçu durant l’année scolaire. Nous les appelons au respect de nos principes qu’ils s’éloignent de tout ce qui peut les compromettre afin de tranquillement se retrouver l’année prochaine dans les universités du pays ou ailleurs ». a conclu Mamady Sididki Camara.
Entretien : Kadiatou Ndiaye
Mbady SYLLA