Lutte contre la pêche illicite : un navire égyptien arraisonné par le CNSP

Les autorités guinéennes ont intercepté, lundi 28 octobre, un navire semi-industriel, soupçonné de piraterie et arborant le pavillon égyptien, dans les eaux territoriales du pays.

L’annonce a été faite par une source proche du ministère de la Pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime.

Cette opération a été menée par le Centre National de Surveillance et de Police des Pêches (CNSP), sous la direction de Guillaume Hawing. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités guinéennes pour lutter contre la pêche illégale en haute mer.

Le navire, suspecté d’exercer des activités de pêche non autorisées, a été arraisonné, témoignant de l’engagement des autorités à préserver les ressources maritimes de la nation.

Suite à l’interception, le bateau et sa cargaison ont été placés sous la surveillance de la brigade des unités flottantes, qui veillera à la mise en œuvre des mesures appropriées concernant cette infraction.

Cette intervention fait partie d’une série d’initiatives visant à contrer la piraterie et la pêche illicite, phénomènes qui menacent non seulement l’économie maritime, mais aussi la biodiversité marine.

Selon Guillaume Hawing, Directeur du CNSP, la pêche illégale entraîne des pertes économiques considérables pour les communautés côtières, mettant en péril la durabilité des précieuses ressources halieutiques.

« Le pays perd plus de 200 millions de dollars par an à cause de la pêche illicite. Je tiens à remercier le Président de la République, qui a mis tous les moyens à notre disposition pour une surveillance renforcée de nos côtes, afin d’éradiquer systématiquement cette pratique qui constitue l’un des plus grands fléaux menaçant nos eaux », a-t-il déclaré.

Alors que les eaux guinéennes se révèlent de plus en plus vulnérables aux activités de pêche non réglementée, cet arraisonnement envoie un message fort dans le cadre de la lutte pour la protection des océans, en faveur de la préservation des ressources maritimes pour les générations futures.

Kadiatou N’Diaye