Les membres de l’ONG Notre Voix Aussi (NVA) ont animé samedi le 17 février à Conakry, une conférence de presse axée sur la problématique de la sauvegarde de la paix et de la quiétude sociale en Guinée, surtout en cette période post-électorale et de la grève des enseignants.
Organisée autour du thème « sauvons la paix », cette rencontre a permis aux membres de cette ONG de tirer la sonnette d’alarme, afin de promouvoir la paix pour le développement socioéconomique de la Guinée.
Cette conférence de presse a été animée par la présidente de NVA, Fatima Camara, la vice-présidente chargée des affaires administratives et conflictuelles, Kadiatou Sanoussi Camara, la vice-présidente chargée de la coopération , Nathalie Delamou, et et la secrétaire générale chargée de la communication Fatoumata Baloka Kaba.
Selon la présidente de Notre Voix Aussi, Fatima Camara, les femmes doivent être au centre de la culture de la paix dans nos sociétés, où elle doit faire partie des valeurs de la République.
« Au sortir de cette salle, nous estimons que les messages de paix seront portés auprès de nos concitoyens, notamment les femmes qui sont exposées à toutes formes de discrimination. Ce qui sous-entend qu’on est loin d’un rassemblement à base communautaire, mais plutôt une équipe où les membres ont de profondes valeurs de la République », a-t-elle indiqué.
Pour ce faire, Fatima Camara a demandé aux Guinéennes de retrousser les manches en vue de s’atteler sur un certain nombre de points, notamment dans le domaine de l’éducation, la santé, et surtout l’émancipation des femmes autour des idéaux de paix qui restent la cheville ouvrier du combat de son ONG.
Pour réussir le pari de promouvoir la paix en Guinée, Notre Voix Aussi a annoncé la mise en œuvre d’un plan d’actions qui débutera le 8 mars prochain par la tenue d’une table ronde, afin de promouvoir l’esprit de dialogue entre les femmes pour la confiance entre les acteurs de la vie sociale du pays.
Un message de paix aux politiques et aux syndicalistes
Dans sa communication, Fatima Camara n’a pas manqué d’inviter les pouvoirs publics, les hommes politiques et les leaders syndicaux à promouvoir le dialogue afin de préserver la paix et la quiétude sociale.
« Nous invitons les autorités et les leaders syndicaux à privilégier le dialogue pour une sortie de crise qui mine le système éducatif guinéen. Car, le dialogue reste le seul moyen possible pour parvenir à la paix et à la quiétude sociale. Donc acceptez le dialogue pour renforcer le tissu social dans notre pays », a-t-elle indiqué.
« La mouvance présidentielle et l’opposition qui sont des acteurs principaux de la vie politique de notre doivent se nourrir d’espoir en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation en se mettant au-dessus des considérations irrationnelles qui causent de graves préjudices à la République », a rappelé Fatima Camara.
La présidente de Notre Voix Aussi n’a pas passé sous silence des violences post-électorales enregistrées à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays.
« Nous condamnons avec la plus grande énergie les violences post-électorales au lendemain des élections communales du 04 février dernier. Pour ne pas que de telles violences se reproduisent, nos acteurs politiques doivent se mettre au-dessus du communautarisme. Nous devons nous accepter dans la diversité, car c’est cette diversité qui fait la beauté de la Guinée. Il est regrettable de voir les hommes politiques se lancer des invectives. Tous les acteurs politiques et économiques doivent respecter la République, car respecter la République, c’est se respecter ; respecter la République, c’est respecter les institutions de la Républiques, ses lois, ses gouvernants et ses citoyens », a conclu la présidente de l’ONG Notre Voix Aussi (NVA), Fatima Camara.
Facely Diawara
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