Depuis la déclaration de la pandémie de Covid-19 en Guinée, suivie de la fermeture des complexes hôteliers, c’est la dèche totale chez les gérants et les clients de motels et auberges sur toute l’étendue du territoire national.
En conférence de presse jeudi, le président de à la Fédération Patronale du Tourisme (FEPATOUR), Jacques Théa a exigé la réouverture des motels et des auberges qui subissent de plein fouet les mesures des autorités, dit-il, mal interprétées par les forces de sécurité.
« Nous demandons à l’Etat de penser à la réouverture des motels, des auberges et des pensions. Nous sommes des pères de famille avec des charges énormes. Pourtant, dans les décisions du Gouvernement, il n’a jamais été question de fermeture des hôtels et des bars (…) », précisant que le Gouvernement avait décidé uniquement de la fermeture des bars, des boites de nuit et de centres de loisirs pendant l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de coronavirus.
Plus loin, M. Théa a fustigé les descentes intempestives des agents de sécurité dans les motels et auberges, où gérants et clients sont parfois interpellés.
« Les motels et les auberges sont dans la même catégorie que les hôtels 5 étoiles. Nous avons déploré les descentes musclées des agents des services de sécurité dans nos établissements. Pourtant, ce sont nos partenaires privilégiés dans la sécurisation de nos établissements. », a-t-il précisé.
A la fin de sa communication, le président de la Fédération patronale du tourisme (FEPATOUR) a accusé le ministère du Tourisme de favoriser l’acharnement des forces de sécurité sur les motels et auberges du pays.
« Le ministère du Tourisme et de l’Hôtellerie n’a pas communiqué sur le statut des complexes hôteliers concernés par les mesures liées à l’état d’urgence sanitaire, sans quoi les services de sécurité n’auraient pas fait des descentes musclées dans les motels et auberges (…) », a martelé Jacques Théa.
Djénaba Camara