Les cinéastes s’attaquent au ministre de la culture et à son Conseiller juridique Alhassane Makanéra

[dropcap]L[/dropcap]a fédération nationale des cinéastes de Guinée ( FENACIG) a dénoncé  lundi 06 juillet le mauvais comportement d’ Amirou Conté, ministre de la culture et du patrimoine historique et  de son  conseiller  juridique M. Alassane  Makanera  Kaké à l’égard des cinéastes guinéens. Cette annonce a été faite lors d’une  conférence à la maison de la presse de Coleyah.

Tout serait parti de la récente rencontre du premier ministre avec les hommes de culture.

La vice- présidente de FENACIG, Mariama Camara a reproché au  ministre Amirou Conté d’avoir adopté un comportement incorrect à l’égard des cinéastes le jour de cette rencontre à la primature.

« c’est le ministre Amirou Conté même qui  a demandé au directeur national du cinéma de nous appeler que le 1er ministre veut rencontrer les cinéastes à 14h à la primature et lui il se lève à 12h pour aller rencontrer  le 1er ministre, pour une question d’éducation si l’heur avait changé il devrait encore appeler le même directeur pour lui dire qu’il y a eu un changement d’heure, mais ça n’a pas été le cas, les cinéastes se sont retrouvés à l’ONACIG  pour attendre avec leur directeur, pendant qu’ à 12h eux ils était en traine* d’être reçu, ça ce n’est est pas correct», a indiqué Mme Camara.

En ce qui concerne son Conseiller  juridique Alhassane Makanéra, Elle lui reproche d’être dans les jambes  d’un certain « Abass » du BGDA  pour emmerder  à chaque fois les distributeurs de CD de Madina.

« Le plus souvent c’est quand ils ont besoin d’un sous pour terminer leur maison ils font une décente au marché Madina, on dit non, par ce que les gens de Madina rendent  beaucoup service aux cinéastes en attendant que le gouvernement ne vienne accompagner les cinéastes, ce qu’on appelle  (  produits alimentaires) pour que les gens puissent vivre, mais celui qui a besoin de faire un peu de fête par ce que c’est des fêtards ils descendent au marché Madina , ils n’ont qu’à   laisser ces gens-là tranquille», a martelé Madame Mariame Camara.

Les cinéastes  apparemment révoltés ont décidé de prendre un conseiller juridique pour apprendre à leur hiérarchie  leurs droits et leur devoirs.

 

 

Ibrahima Sory BARRY (BIS)

620-107-071

conakryinfos.com