Le SLECG projette une marche lundi 07 janvier sur l’autoroute Fidel Castro

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a annoncé jeudi, au cours d’une conférence de presse, une marche de protestation sur l’autoroute Fidel Castro.

Selon le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, le rond-point de l’aéroport de Conakry est le point de ralliement de cette marche de protestation qui se poursuivra jusque dans la commune de Kaloum, siège de la présidence et de l’administration publique.

M. Soumah justifie cette marche par l’indifférence du gouvernement face aux revendications des enseignants qui sont aujourd’hui victimes de gel de salaire et de menaces de radiation.

« La marche du SLECG du lundi 07 janvier aura lieu à partir de l’aéroport de Conakry qui est choisi comme point de ralliement. Chers camardes, ne vous prêtez pas au jeu du pouvoir qui vise à nous diviser. Refusons et continuons à resserrer les rangs, surtout en cette phase décisive, car c’est le dernier face-à-face comme le disent les enfants « fin guerré nara » (du soussou : ‘’c’est la guerre finale’’) », a-t-il déclaré.

« Le combat pour les 8 millions ne sera pas facile comme je l’ai toujours indiqué. Mais, continuons à accepter ce mal pour briser toutes les barrières de la part du pourvoir, notamment la police et la gendarmerie qui seront déployées sur le terrain le jour J. Nous sommes à un  micron de la victoire. Il suffit seulement qu’on fasse une démonstration lundi à partir de l’aéroport jusqu’à Kaloum », a lancé Aboubacar Soumah à ses camarades syndicalistes.

Face aux menaces de radiation du gouvernement, le SLECG envisage des actes de désobéissance civile, car selon lui, cette décision serait une violation de la Constitution guinéenne.

M. Aboubacar Soumah a envisagé une désobéissance civile, si tout fois le pouvoir parvenait à mettre en application les papiers préparatoires pour la radiation des enseignants grévistes au sein de l’éducation qui selon lui, constitue une violation des lois de la constitution guinéenne.

Comme solution à  la décrispation de la crise qui mine le système éducatif guinéen, le patron du SLECG exige des propositions concrètes autour des 8 millions GNF réclamés par les enseignants comme salaire de base.

Facely Diawara

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