Le secteur pharmaceutique privé va-t-il droit vers une grève ?

Le SYPHOG s’insurge contre le non fonctionnement de la MEDICRIME récemment mise en place par les autorités sanitaires et qualifie l’institution de mort-née. En réaction, les professionnels de la pharmacie privée menacent de faire entendre à travers un débrayage.

La décision devrait être prise la semaine prochaine lors d’une assemblée générale de tous les pharmaciens privés de Guinée. Selon Dr Manizé Kolié secrétaire du Syndicat des Pharmaciens d’officine privée de Guinée, rien ne marche dans le secteur de la pharmacie par conséquent se concerter pour décider du sort à lui réservé est un passage obligé. « On risque d’aller à l’arme fatale ; la grève », prévient-il.

Ce lundi, Dr Kolié a soutenu que sa corporation a tenu compte de la sensibilité du secteur. « Nous allons en grève malgré nous. Depuis le 20 Mars on est en train de démarcher. La dernière fois qu’on nous a mis de la poudre aux yeux c’est cette MEDICRIME et tout est encore au point mort. Désormais il faudra même si c’est un ou deux jours on va dérouler un calendrier de grève. On est obligé maintenant d’aller à cette phase pour nous faire entendre » a-t-il déclaré dans un ton ferme.

En 2019 aussi les professionnels du médicament avaient menacé d’aller en grève mais ils avaient renoncé suite à deux progrès enregistrés. Le premier c’est l’instruction donnée au ministère de la santé au mois de mars par le chef de l’Etat de réduire à trois le nombre des sociétés grossistes. Le second c’est la mise en place d’une brigade de MEDICRIME logée à la pharmacie centrale de guinée.

Aladji

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