Le nouveau ministre d’État guinéen chargé de l’économie et des finances, Mohamed Diarré, promet l’audit du secteur énergétique de son pays avant la fin du mandat de l’actuel régime en 2015.
« Nous allons approfondir l’examen de tout ce qui a été fait. Que ce soit dans le secteur de l’énergie, mais également dans d’autres secteurs. Nous allons essayer de voir comment l’argent public a été utilisé… », a-t-il prévenu.
Au lendemain de son investiture fin 2010, le nouveau président guinéen a promis d’en finir avec les délestages électriques, si récurrents à Conakry et dans les grandes villes depuis des décennies.
En trois ans, le nouveau gouvernement a injecté près de 40 milliards de francs CFA dans le secteur selon les chiffres officiels, mais en dépit de ces investissements, le pays est dans le noir.
Pour faire face à la demande sociale si « pressante », l’État guinéen a loué des groupes électrogènes d’une société britannique pour dix millions de dollars et le contrat expire en février 2014.