Selon lui, à la date du 30 mai 2014, la fièvre hémorragique à virus Ebola a fait sur l’ensemble du territoire national 178 cas confirmés dont 113 décès.
Les statistiques se présentent comme suit dans les zones touchées :
– Conakry : 44 cas confirmés dont 22 décès ;
– Guéckédou : 99 cas confirmés dont 75 décès ;
– Macenta : 22 cas confirmés dont 11 décès ;
– Télémélé : 7 cas confirmés dont 1 décès ;
– Boffa : 3 cas confirmés dont 2 décès.
S’exprimant au sujet de ‘’la mauvaise gestion’’ par endroit dans la lutte contre la fièvre Ebola, le ministre de la Santé a reconnu un laxisme du corps médical et des parents dans le suivi des contacts et des premières victimes qui, selon lui, n’étaient pas préalablement préparés à l’irruption de la maladie en Guinée au mois de janvier dernier.
« Ceux qui étaient chargés de faire le suivi n’avaient aucune la formation requise », a indiqué le Dr. Remi Lamah.
Parlant de l’irruption de la fièvre Ebola dans la préfecture de Dubreka où une patiente est décédée la semaine dernière avant d’y être enterrée, le ministre de la Santé a soutenu qu’aucun autre cas n’a été enregistré dans cette préfecture située à 50 Km de la capitale Conakry.
Le Dr. Lamah a tout de même précisé que cette femme a contracté la maladie à Conakry avant de venir mourir à Dubreka. Il a ajouté que toutes les personnes ayant été en contact avec elle, sont actuellement en observation par les services sanitaires constitués pour contre la fièvre Ebola.
Boua Kouyaté
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