Plusieurs membres du gouvernement et d’importantes personnalités ont assisté à la cérémonie de lancement de la nouvelle compagnie aérienne, née du partenariat entre le groupe privé guinéen GBM d’Antonio Souaré et du groupe français Regourd Aviation, qui sera élargi aux États.
Selon les techniciens, cette nouvelle flotte est composée d’un appareil biréacteur 145 de 50 places destiné à l’international et d’un autre appareil de 64 passagers destiné au réseau intérieur.
Dans un premier temps, il s’agira de desservir les pays voisins grâce à l’emplacement central et stratégique de Conakry. Puis, dans un second temps, de faire des liaisons intérieures sur Kankan, N’zérékoré et Labé avec des pointes jusqu’à Dakar, Bamako, Monrovia et Freetown.
Dans son discours, le président du comité de surveillance de la compagnie « Guinea Airlines », Antonio Souaré a déclaré que ce jour 25 février 2017 est désormais un jour historique pour le ciel guinéen, ajoutant que ce lancement est un nouveau décollage pour le transport aérien guinéen.
L’innovation principale, a-t-il souligné, demeure dans la possibilité offerte non seulement aux passagers de Guinée de pouvoir se rendre partout dans le monde mais aussi et surtout d’assurer le trafic entre les villes guinéennes et les pays de la sous-région.
« Labé-Dakar-Banjul, N’zérékoré-Abidjan, N’zérékoré-Monrovia- Freetown, Kankan-Bamako-
Abidjan, Siguiri-Bamako-Abidjan sont, entre autres, les lignes que nous comptons offrir à nos passagers », a dit le magnat du football guinéen.
Il ajouté : «Notre compagnie a en effet la ferme ambition de tourner la douloureuse et sombre page d’une situation qui a rendu le trafic national de nos pauvres concitoyens totalement dépendant des aléas des autres compagnies aériennes étrangères desservant Conakry au gré de leurs intérêts depuis la mise à mort de notre souveraineté et fierté nationale Air Guinée vers les années 90 ».
Pour sa part, le président Alpha Condé a laissé entendre que la création de cette nouvelle compagnie entraînerait non seulement le désenclavement du pays, mais aussi la création d’emplois.
« Il y a 15 ans que la compagnie nationale Air Guinée s’est éteinte et 13 ans que la compagnie Air Guinée Express a disparu. La disparition de ces compagnies a entrainé, entre autres, les pertes d’emplois et de recettes, l’abandon et la dégradation des aérodromes de l’intérieur », a dit le chef de l’Etat.
Avec APA