[dropcap]L[/dropcap]a Coordination des partis alliés de la mouvance présidentielle (Copam), regroupant u plusieurs dizaines de formations politiques, a rendu publique, ce mardi 2 août, une déclaration relative au discours controversé tenu le samedi 30 juillet dernier au siège de l’UFDG par le député Ousmane Gaoual Diallo.
Une sortie médiatique consécutive également à la décision de reporter la marche de l’opposition initialement prévue le 4 août, en attendant le retour d’Alpha Condé.
Dans cette déclaration dont Conakryinfos s’est procuré copie, la cinquantaine de partis signataires dit « constater, non sans regret, l’escalade grandissante de déclarations de certains membres de l’opposition républicaine incitant à la haine et à la guerre civile».
« Il est surprenant que ces déclarations proviennent d’un élu du peuple siégeant à l’Assemblée nationale. Cet acte irresponsable est une honte pour sa famille politique qui dit aspirer à la magistrature suprême de notre pays », lit-on entre autres lignes.
Se fondant sur l’article 10 de la Constitution et en véritable défenseur des vertus démocratiques, la Copam rappelle dans son document que tout parti politique peut organiser des manifestations politiques pour exprimer ses opinions sur la vie de la nation.
« Toutefois, fait-elle remarquer, ces manifestations ne doivent pas porter atteinte à l’ordre public en incitant à la violence. Puisque de l’avis des signataires, il est du devoir de tous les responsables du pays d’œuvrer à la sauvegarde la paix et de l’unité nationale ».
A cet effet, ils ont lancé un appel solennel à l’opposition républicaine de rejoindre la table de négociation dans un esprit démocratique, avant de prendre à témoin la communauté nationale et internationale sur les dérives qui pourraient résulter de la démarche projetée par l’opposition républicaine.
Et pour finir, la Copam a réitéré son soutien aux actions du président Alpha Condé visant, disent-ils, à faire de la Guinée un pays émergent.
Mady Bangoura
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