Après le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) sous le régime Condé, voilà que le Front national pour la défense de la transition (FNDT) voit aussi le jour en Guinée. Kéamou Bogola Haba, président d’honneur de l’UGDD), membre de l’ANAD et promoteur dudit front.
Selon lui, la mise en place du FNDT permettra aux Guinéens de ne pas revivre les événements malheureux du 28 septembre 2009.
« Nous avons vu un gros risque avec M. alpha Condé à Abu Dhabi. Nous avons vu la convention du RPG. Tout cela présentait une menace énorme pour dire que les militaires si on ne les soutient pas, si nous ne les rassurons pas, ils peuvent faire marche en arrière ; et nous n’avons pas besoin qu’ils fassent marche en arrière. Il faut qu’ils agissent jusqu’au bout (…). », a-t-il déclaré.
Le FNDC désapprouve déjà le FNDT. Mais pour notre interlocuteur, l’objectif du FNDC n’est plus d’actualité.
« Le FNDC c’est nous. Vous avez tout suivi ! Ce mouvement de citoyen, nous l’avons tous adhéré à cause de son objectif. Donc, si aujourd’hui, la défense de la Constitution n’est plus l’objet et c’est plutôt celle la défense de la transition, c’est naturel que l’opinion puisse s’orienter sur l’activité. C’est complémentaire.», a souligné M. Haba
Droit dans ses bottes, le président d’honneur de l’UGDD a invité l’ANAD à revoir sa copie sur les différents actes posés par le CNRD.
« L’ANAD est complétement abandonné au profil du G58 avec Mamadou Sylla et Sidya Touré qui nous avaient abandonné vu que les positions que je défends ne collent plus avec la direction du G58 ; et leur défense qui s’oppose à la CRIEF, qui s’oppose à la récupération des biens de l’Etat (…). », a-t-il fait savoir
L’ANAD n’a pas intérêt à s’opposer aux actions du CNRD, selon le politique Kéamou Bogola Haba.
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