Depuis mercredi, la direction centrale de la police judiciaire (DPJ) a commencé à mettre à exécution la décision du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’Diaye.
Après l’interpellation du vice-président de l’UFDG, Chérif Bah, quatre autres responsables du parti de Cellou Dalein Diallo ont été convoqués jeudi à la DPJ pour être auditionnés. Il s’agit du responsable de communication, Ousmane Gaoual Diallo, de l’ex-député uninominal de Labé, Cellou Baldé, de l’ex-maire de Kindia, Abdoulaye Bah et l’ex-commissaire de la CENI, Étienne Soropogui.
Poursuivis pour « détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs, troubles à l’ordre public, pillage et destruction, participation à un attroupement, de propos incitants à la violence », ces quatre acteurs politiques ont auditionnés pendant plusieurs heures.
Après leur audition, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Étienne Soropogui ont été placés en garde à vue à la grande surprise de leurs avocats qui s’attendaient à une simple audition avant leur retour dans leur domicile respectif.
Face à cette situation, les avocats des responsables de l’UFDG ont violemment fustigé la violation flagrante des droits de leurs clients qui passeront ce jeudi leur première nuit dans les locaux de la DPJ.
En quittant la DPJ, le collectif des avocats des responsables politiques de l’UFDG ont annoncé vouloir saisir vendredi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn pour attaquer la décision de la DPJ de maintenir ces acteurs politiques en garde à vue contre toute attente.
Mohamed Sylla