Après trois jours de garde à vue à la direction centrale de la police judiciaire (DPJ), le vice-président de l’UFDG chargé des affaires politiques, Chérif Bah, a été déféré ce vendredi à la maison centrale de Conakry, où il pourrait passer sa première nuit en prison, a annoncé ce jeudi son avocat, Me Salifou Béavogui.
Il a fait cette annonce dans l’émission ‘’On refait le Monde’’ chez nos confrères de Djoma FM.
Ce défèrement de l’ex-gouverneur de la BCRG est la conséquence directe de la sortie médiatique lundi du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’Diaye.
Outre, Chérif Bah, quatre autres responsables de l’UFDG ont été placés en garde à vue jeudi dans les locaux de la DPJ. Il s’agit du responsable de communication, Ousmane Gaoual Diallo, de l’ex-député uninominal de Labé, Cellou Baldé, de l’ex-maire de Kindia, Abdoulaye Bah et l’ex-commissaire de la CENI, Étienne Soropogui qui ont été auditionnés le même jour pendant plusieurs heures.
Ils sont poursuivis pour « détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs, troubles à l’ordre public, pillage et destruction, participation à un attroupement, de propos incitants à la violence ».
Face à la machine judiciaire engagée par le procureur de Dixinn contre des responsables de l’UFDG, leur avocat, Me Salifou Béavogui promet de blanchir ses clients.
« C’est un montage pour neutraliser l’UFDG et ses responsables politiques, mais nous allons nous battre pour les défendre jusqu’à obtenir des non-lieux pour tous nos clients (…)’, a indiqué l’avocat.
Mohamed Sylla