La lutte contre la corruption, le détournement de deniers publics et l’enrichissement illicite devient le cheval de bataille du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Alphonse Charles Wright a répété cela lors d’une conférence qu’il a animée à Conakry ce jeudi. Pour lui, lutter contre la corruption, c’est comme lutter à un cartel de drogue
« C’est un combat qui aura beaucoup de partisans. Mais ce qui est important dans tout ça, nous avons le devoir en tant que directeur de la politique pénale du gouvernement de mener à bien dans le seul intérêt que notre pays puisse avoir la gouvernance vertigineuse des fonds. Vous savez, les actes de corruption, ce sont des actes collectifs, personne ne prend seul(…) Quand la ramification est telle, c’est pourquoi quand vous décidez de lutter contre la corruption, vous luttez contre un cartel, vous luttez contre des grands réseaux. Mais, il faut lutter contre cette corruption pour que notre pays comme souhaité par le président soit un pays de transparence, un pays de la bonne gouvernance financière, sociale et autres » a-t-il souligné.
Enfin, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a réaffirmé sa volonté d’aller jusqu’au bout dans ce combat.
« Je ne cesserai jamais de le dire ce combat est un combat irréversible. C’est une mission que monsieur le président de la République a confié au département de la justice. Pour nous, vouloir trahir cette mission reviendrait à démissionner dans le cadre de l’exercice de nos attributions. J’avais alerté l’opinion nationale et internationale dans une de mes injonctions qu’il y’a certains cadres qui sont en train de fabriquer des pièces comptables pour tenter de justifier autour des fonds alloués à leurs services », a promis le garde des sceaux.
Adama Bah