La ville de Mamou s’apprête à abriter demain vendredi 11 octobre la journée internationale de la jeune fille. Le thème choisi pour ce 8ème anniversaire est « Les Filles : une force libre et Inarrêtable ! ».
Cet événement offre l’opportunité d’attirer l’attention des décideurs à tous les niveaux sur la nécessité de conforter la situation des filles.
Depuis 2012, le 11 de chaque mois d’octobre le monde célèbre la journée de la jeune fille. C’est le cas guinéen où les décideurs et différents acteurs seront réunis dans la ville carrefour de la moyenne Guinée pour passer des messages de sensibilisation en faveur des jeunes filles.
« La République de Guinée se joint à tous les Etats membres pour soutenir toutes initiatives concourants au renforcement des capacités des jeunes filles en vue de les habiliter une personnalité accomplie par le biais de l’instruction et l’éducation adéquate, de santé, d’autonomisation et de protection sociale, notamment contre les différentes formes de violences, telles que le viol, les Mutilations Génitales Féminines, le mariage précoce et d’autres abus physiques et psychologiques », a déclaré Mariama Sylla, ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance.
A en croire la ministre à travers cette journée dédiée à la couche féminine qui semble ‘’vulnérable’’, les gouvernements prendront des engagements pour une meilleure protection des droits fondamentaux des filles.
« En Guinée, certes d’immenses efforts ont été déployés par le Gouvernement avec l’appui de ses partenaires au développement, en termes d’adoption de législations, de politiques et de stratégies, ainsi que de développement de programmes et projets spécifiques aux femmes et aux jeunes filles. Cependant de nombreuses d’entre elles sont encore désavantagées en raison de la pauvreté des familles et de la persistance des préjugés socioculturels. Les filles vivant en milieu rural et celles porteuses d’handicap en particulier, en raison de leur invisibilité, continuent de subir davantage de pires formes de violences, y compris les mariages précoces et forcés », a-t-elle soulignée.
Oumar SOW