Cesare Maldini était également le père de Paolo Maldini, cinq fois vainqueur de la Ligue des champions avec le Milan et vice-champion du monde avec l’Italie. Né en 1932 à Trieste, Cesare Maldini a fait l’essentiel de sa carrière de joueur à l’AC Milan, au poste de défenseur central. Il a été quatre fois champion d’Italie et une fois champion d’Europe, en 1963. Il était capitaine lors de cette finale de C1 remportée face au Benfica Lisbonne, la première gagnée par un club italien. Il comptait 14 sélections en équipe d’Italie, avec laquelle il a participé à la Coupe du monde 1962 au Chili.
Sa carrière d’entraîneur a également débuté au Milan, qu’il a dirigé à deux reprises (1973-74 et 2001-2002). Entraîneur de la sélection Espoirs pendant 10 ans, de 1986 à 1996, il a ensuite pris les rênes de la Nazionale A, qu’il dirigeait lors du Mondial-1998 en France (défaite en quarts de finale face aux Bleus). Il a aussi participé à la Coupe du monde 2002 en tant que sélectionneur du Paraguay.
La fédération italienne a annoncé qu’une minute de silence serait observée en sa mémoire lors de tous les matchs organisés dimanche et lundi en Italie. Dès l’annonce de sa disparition, les hommages se sont multipliés, notamment sur les réseaux sociaux. «Adieu cher Cesare. Aujourd’hui le monde pleure un grand homme et nous, une partie de notre histoire. Tu nous manqueras», écrit ainsi l’AC Milan sur son compte twitter.
«Cesare Maldini fait partie de ceux qui ont fait la grandeur du football, à Milan et en Italie. Un grand adversaire dans les grands matches», écrit de son côté l’Inter, le grand rival du Milan de Maldini. Claudio Marchisio, milieu de terrain de la Juventus a de son côté salué «une légende éternelle».
En France, l’ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech a tenu à saluer, à sa manière, la disparition de Cesare Maldini : «Cesare Maldini est décédé le foot perd encore un grand bonhomme et moi mon plus sympathique ennemi . Respect Mr Maldini».
Raymond Domenech avait notamment croisé la route de Cesare Maldini, lors d’un match en 1999 qualificatif pour les JO de Sydney perdu par l’équipe de France Espoirs face à l’Italie après prolongation (2-1). Une rencontre qui avait été à l’époque le théâtre de vives tensions et de joutes verbales entre les deux sélectionneurs.
Avec AFP