Incendie à l’usine de la Galerie Marifala : Un voisin, victime collatérale, accuse le fondateur de l’entreprise !

Un incendie s’est déclaré vendredi à l’usine de la Galerie Marifala à Koloma Soloprimo dans la commune de Ratoma faisant d’importants dégâts matériels sans perte en vie humaine.

En Guinée, les incendies sont devenus monnaie courante ces derniers temps dans le pays. Pour celui du vendredi à Koloma Soloprimo où l’usine de la galerie MariFala a été réduite en cendre, les témoignages sont émouvants dont celui d’une victime qui pointe un doigt accusateur contre le propriétaire de l’usine.

Interrogé par Conakry Infos, l’un des témoins, Kerfala Bangoura est revenu sur les faits,

« Nous avons entendu qu’il y a le feu qui a pris cette usine. Nous sommes venus pour regarder, et il y avait huit sapeurs-pompiers. L’incendie s’est propagé jusqu’à toucher certains voisins qui habitent à côté. On a tout fait pour éteindre le feu, mais on n’a pas pu. », a-t-expliqué.

Quant à l’une des victimes de cet incendie, Alexandre Delamou, il déverse la faute sur le patron de l’usine de la Galerie Marifala.

Selon, il aurait prévenu ce dernier que ce n’était pas un endroit propice pour implanter une usine dans un quartier résidentiel où habitent plusieurs personnes.

« J’avais prévenu le patron de cette usine. Je lui avais dit qu’ici ce n’est pas une zone industrielle. C’est une zone d’habitation. Donc, ce n’est pas une bonne place pour son usine parce qu’il est habité partout. Une usine doit être loin des habitations. Il n’a pas voulu m’écouter en ce moment. Maintenant, aujourd’hui son usine a pris feu et même nous les voisins, on est touchés. Donc, quand j’ai vu le feu, la première des choses qui m’est venue en tête, c’était de sauver ma famille. Donc, j’ai fait sortir ma femme et mes enfants pour les envoyer ailleurs. J’ai perdu tout ce qui était dans ma maison (…).», a indiqué M. Delamou.

La chargée de la communication de l’usine Marifala a fait cas sur les pertes enregistrées suite à cet incendie. Mme Kaba estime une perte d’une valeur de 40 milliards GNF.

« En ce qui concerne les pertes matérielles, on peut les estimer à des dizaines de milliards GNF. On n’a pas encore évalué le tout, compte tenu de la circonstance. Mais les premières analyses qu’on a pu effectuer, on est à peu près à 40 milliards de GNF de pertes.  On remercie Dieu parce que ce n’est que des pertes matérielles. C’est vrai que ça fait mal, mais au moins, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, c’était ça notre plus grande crainte. », a-t-elle souligné.

Après ce drame, l’entreprise a lancé une invite aux autorités de les assister afin de remettre cette usine en marche. Car c’est l’emploi de plusieurs citoyens qui est en jeu.

BIS

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