Face à la tragédie que vie les Guinéens, en particulier les habitants de la presqu’île de Kaloum, dont les causes demeurent non élucidées, les Forces sociales de Guinée dans une déclaration en date du 19 décembre indiquent qu’ils resteront.
Mobilisées volontairement dans toute leur possibilité, aussi longtemps que cela nécessitera.
Par ailleurs, les FFSG ont réitéré leur volonté de contribuer à l’accueil des sinistrés et d’apporter leur appui de façon multidimensionnelle dans les limites du possible, tout en invitant les autorités dans une communication cordonnée et harmonisée à :
« Donner plus de contenu social, économique et sécuritaire à leur volonté d’éviter la spéculation dans la gestion du stock de carburant disponible à travers le pays et réduire les effets d’une éventuelle pénurie de carburant en ; Sollicitant auprès des multi nationales et autres gros consommateurs leur contribution à la solidarité nationale par la fourniture de carburant à travers leurs éventuelles réserves de consommation; Procédant à l’ouverture des stations de services pour la vente des stocks disponibles au prix officiel ; Fixant la quantité de litres à servir à la pompe aux consommateurs par jour et par catégorie; Immobilisant les engins et véhicules administratifs à haute consommation et non nécessaires, jusqu’à l’établissement d’un plan d’importation, avec les fournisseurs et si possible auprès des pays voisins », mentionne le communiqué.
Depuis l’incendie du dépôt des hydrocarbures à Kaloum, le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya reste silencieux et n’a aucune apparition publique depuis cet événement douloureux.
Enfin, les Forces sociales de Guinée invitent le Président de la Transition, à prendre la parole.
« Face à l’ampleur du drame et les doutes qui s’installent autour des origines de l’incendie, (nous invitons) le Président de la Transition à s’adresser immédiatement à la nation, afin de rassurer sur sa volonté à situer les responsabilités et respecter leurs différents engagements, dont le retour à l’ordre constitutionnel avant 31/12/24 », a lancé le bloc dirigé par Abdoul Sacko dans une déclaration.
BMS