Depuis le réajustement du prix des produits pétroliers, l’on constate déjà l’augmentation systématique du prix des produits de premières nécessités. Ce jeudi, au marché de Taouyah dans la commune de Ratoma, nos reporters ont voulu comprendre ce changement que les uns et les autres qualifient d’instantané.
« Le prix des denrées a augmenté, je ne sais pas si c’est dû à la hausse du prix des produits pétroliers mais, les importateurs ont ajouté les prix. Avant aujourd’hui, le bidon de 20 litres qu’on achetait à 310.000 est à 320.000 francs guinéens pour le moment y a pas eu d’augmentation avec les autres produits». A expliqué Alassane DIALLO vendeur dans un magasin de stock d’aliments.
Aissatou BAH est aussi vendeuse au marché Taouyah. « Depuis avant-hier jusqu’à ce matin, par tout où on part, on trouve que le prix a augmenté. Par exemple, le sac du riz blanc qui était vendu à 270.000 est aujourd’hui 300.000 francs guinéens. Le riz Bengladesh de 305.000 est passé à 320.000 gnf le sac. Le riz du pays (barabarè) le pot d’un kilogramme était vendu à 7.500 ce matin l’on se retrouve à 9.000 gnf. Actuellement tout est devenu cher alors que la plus part de ces produits est importé pour cela, nous demandons de l’aide à l’Etat si non la population nous souffrira de ces cas cités plus haut ».
Concernant les produits halieutiques, les commerçantes nous ont confié que cela ne serait pas à l’augmentation du prix du carburant. « C’est une période saison pluvieuse et entre Aout et septembre, le gouvernement guinéen procède au repos biologique, une façon de permettre aux poisons de se reproduire. » nous a confié Dame Camara sous l’anonymat.
Reportage : Christian N’Faly Léno-Kadiatou N’diaye
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