« Rétropédalage », « revirement », « volte-face ». Sur les réseaux sociaux ou dans les médias guinéens, la lettre adressée par le président Emmanuel Macron le 30 novembre à Alpha Condé – dont la réélection à un troisième mandat reste contestée par ses opposants – a suscité quelques remous. « Je tiens à vous transmettre, ainsi qu’au peuple guinéen, mes vœux de succès », commence le locataire de l’Élysée. Il y est certes aussi question des « défis » que doit relever la Guinée, et notamment « après les violences, les divisions et les interrogations qui ont émaillé ces élections ». Mais le ton contraste, pour nombre d’éditorialistes et d’internautes, avec celui employé dix jours plus tôt dans un entretien accordé par le président français à Jeune Afrique