Treize organisations syndicales en Guinée ont lancé une grève générale illimitée pour exiger une réduction des prix des aliments et la fin des mesures restrictives qui punissent les médias. Hier, lundi 26 février, pour la première journée de la grève générale illimitée, le débrayage a été bien suivi dans la capitale.
Pour cette deuxième journée, les activités dans la capitale Conakry restent toujours au ralenti. Les écoles, les banques sont fermées. Un service minimum est assuré dans les centres de santé et les administrations. Les rues sont presque vides.
Des agents des forces de défense et de sécurité sont stationnés dans les principaux axes réputés conflictogènes dans la capitale.
Hier lundi, dans la soirée, le collectif des avocats de Skou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a indiqué dans un communiqué avoir été informé qu’avec une célérité rare, le procès en appel avait été audiencé mercredi 28 février.
Dans un entretien avec les syndicalistes à la Bourse du travail, le porte-parole du mouvement syndical, Amadou Diallo, a déclaré qu’il attendait la « satisfaction totale et entière de toutes leurs revendications » pour mettre fin à la grève.
Rappelons que pour la seule journée du lundi, deux jeunes ont été tués à Sonfonia et à Hamdallaye dans la commune de Ratoma lors des heurts occasionnels entre jeunes manifestants et forces de l’ordre dans la banlieue de Conakry.
Barry Bantignel