À moins de treize mois de la fin annoncée de la transition guinéenne, de nombreux acteurs politiques croient toujours au respect du chronogramme établit par le CNRD en commun accord avec la CEDEAO. Parmi ces acteurs figure le président de l’UDRG. Pour Bah Oury, malgré un léger retard accusé, d’énormes avancées sont à mettre à l’actif des autorités pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Dans l’émission les ‘’ GG’’ d’Espace Fm ce vendredi 20 octobre 2023, il a laissé entendre que c’est prématuré de dire à date que le chronogramme ne sera pas respecté par les autorités : « C’est prématuré encore d’aller dans cette direction, ce qui est le plus essentiel dans la phase actuelle, c’est d’accélérer les pas et être réactif et pro réactif pour permettre de parachever les étapes à dates. Par rapport au RAVEC pour être encore plus précis, d’après une haute autorité du pays, il y a déjà dans le fichier de l’état civil plus de quatre millions cinq cent mille, selon lui. Donc cela veut dire qu’il y a un bon nombre de nos compatriotes qui sont déjà dans le fichier de l’état civil et qui sont des adultes », a expliqué Bah Oury
Pour le président de l’UDRG, en ce qui concerne le recensement, le plus grand travail a déjà été effectué. « Donc ce qui reste, c’est l’extérieur et les milieux ruraux, cela veut dire qu’on peut gagner du temps si les choses se mettent d’ores et déjà et l’extension du fichier électoral, c’est un aspect informatique et après, il y a une validation de la carte électeur », a-t-il fait comprendre
Si nous voulons bien faire, on peut rattraper le temps perdu
Avant d’ajouter que : « Si nous voulons bien faire, on peut rattraper le temps perdu et par la suite pour le processus de referendum, des élections communales, des élections législatives et la présidentielle, il y aura des possibilités pourquoi pas s’il y a entente de coupler les élections communales, et les élections législatives », dira Bah Oury
Enfin, il dira que « Dans la phase actuelle, le nerf essentiel, c’est l’obtention d’un fichier électoral permettant d’enclencher le reste du processus et c’est à ce niveau-là qu’on attend la réaction gouvernementale », a laissé entendre l’ancien ministre de la réconciliation ce vendredi 20 octobre 2023 dans les GG
Mamadou Samba Barry
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