À l’approche du 30e anniversaire des massacres au Rwanda, l’Élysée dévoile des propos d’Emmanuel Macron soulignant l’absence de volonté de la France et de ses alliés pour arrêter le génocide de 1994.
La France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté, a-t-il déclaré, en écho aux reconnaissances précédentes de la responsabilité française.
Les commémorations des 100 jours de tragédie débuteront ce 7 avril, marquant les 30 ans d’un conflit qui a coûté la vie à un million de Tutsis. Le chef d’État français, n’assistera pas personnellement aux événements organisés au Rwanda, mais y enverra deux représentants gouvernementaux.
Une prise de parole est prévue via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le jour même, où il réaffirmera les faits historiques et la capacité d’intervention de la communauté internationale à l’époque.
Pour rappel, l’attentat du 6 avril 1994 est souvent qualifié de « déclencheur du génocide ». Il précède le déchaînement de violences extrêmes constatées à partir de la nuit du 6 avril 1994 au Rwanda.
Selon la commission indépendante d’enquête mandatée par l’ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, estime qu’environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsis ont été tués comme traîtres à la cause hutu.
Adama Bah