En Gambie, le gouvernement a associé quatre types de sirops contre la toux importés d’Inde à une épidémie d’insuffisance rénale aiguë, responsable du décès de 70 enfants.
Une commission d’enquête de la présidence de la Gambie, a noté plusieurs dysfonctionnements qui ont abouti à l’utilisation de ces sirops.
Le ministre de la Santé Dr Ahmadou Lamin Samateh a annoncé le licenciement du directeur de l’agence de contrôle des médicaments et de son adjoint. Il a aussi précisé que le gouvernement gambien explorait les voies pour poursuivre le laboratoire pharmaceutique indien, Maiden Pharmaceuticals, dont sont issus les médicaments et obtenir des réparations. Un procès doit s’ouvrir fin octobre en Gambie sur cette affaire.
Selon l’OMS, ces médicaments contenaient des quantités « inacceptables » de diéthylène glycol et d’éthylène glycol, communément employés comme antigel et dont l’ingestion peut être mortelle.
L’OMS avait lancé début 2023 un appel à une « action immédiate et coordonnée » pour éradiquer les médicaments non conformes et falsifiés, notamment les sirops contre la toux frelatés. Ce sirop produit en Inde aura tué au total 300 enfants en Gambie, en Indonésie et en Ouzbékistan.
Avec AFP