C’était dans l’air du temps, c’est désormais officiel. La Coupe du Monde passera bien de 32 à 48 sélections à partir de la phase finale 2026, comme l’a voté, à l’unanimité, le Conseil de la FIFA ce mardi. Cette réforme était une des promesses de Gianni Infantino, le président de la fédération internationale, lors de son élection en février dernier. Les équipes seront réparties en 16 groupes de trois. Plus de détails seront communiqués très prochainement quant à la nouvelle répartition par continent qui devrait notamment être profitable aux sélections africaines et asiatiques.
Selon Infantino, cette réforme vise à donner plus d’exposition et plus de revenus à la compétition. Mais aussi, et surtout, à intégrer davantage de « petits » pays, qui vont voir leurs chances de participer au Mondial s’accroître assez nettement (un passage de 13 à 16 pays est évoqué pour l’Europe, de 5 à 9 pour l’Afrique et de 4,5 à 8,5 pour l’Asie). Un choix fortement critiqué ces dernières semaines par certains médias et personnalités du monde du football. Mais qui est donc acté désormais.
32 équipes depuis 1998
Reste maintenant à connaitre les modalités exactes de cette révolution, notamment avec le passage à trois équipes par groupe, au lieu de quatre actuellement. Infantino tiendra une conférence de presse à midi pour préciser les détails de cette petite révolution dans le monde du football.
La formule à 32 équipes avait été mise en place lors de la Coupe du monde 1998 en France et avait fait jusqu’ici ses preuves. Avec la mondialisation du football et la montée en puissance de sélections émergentes, cette ouverture pourrait permettre à certains pays de se révéler sur le plan international, tout en réduisant les risques de non-qualification aux plus grandes nations.
Avec Eurosport