Fermeture d’Espace Fm, Djoma et FIM : « Un pays ne se limite pas à trois organes de presse », le général Amara Camara

En conférence de presse ce jeudi 25 juillet au siège du porte-parole du gouvernement, le ministre secrétaire général de la présidence a laissé entendre qu’il n’y a aucune crise de confiance entre la presse guinéenne et les autorités de la Transition.

À en croire le ministre secrétaire général de la présidence, au lieu d’être vilipendé après la fermeture des groupes de médias ( Djoma, Hadafo et FIM), l’Etat guinéen méritait plutôt  d’être félicité.

Le général Amara dira que  « les licences ont été prises administrativement. C’est l’Etat qui les donne, l’Etat les a reprises. Ça ne s’est pas fait à visages cachés. L’Etat assume pleinement son rôle ».

Le ministre secrétaire général de la présidence laisse entendre que les médias qui pensent avoir été lésés dans cette affaire peuvent utiliser des voies de recours devant les juridictions compétentes.

Par ailleurs, devant les journalistes, il soutient que : «  On ne peut pas dire à l’état actuel qu’il y a une crise. S’il y avait une crise entre la presse et l’administration, on ne serait pas dans cette salle aujourd’hui en train de parler. Vous êtes tous assez représentatifs de cette corporation et à même de porter sa voix », a-t-il laissé entendre.

Enfin, le général Amara Camara rassure que la fermeture des médias n’est pas seulement propre à la Guinée.

« Quand on entend parler de cela en Guinée, on dirait qu’on est seul au monde. Ça se fait partout. Chaque pays prend ses responsabilités pour son vivre ensemble. On devrait plutôt dire pour une fois en Guinée, l’Etat s’assume », a lancé  ce jeudi le ministre secrétaire général de la présidence.

 

 

Adama Bah