Les organisations membres de la dynamique de la société civile contre la fermeture des médias et la cherté de la vie en Guinée ont tenu une déclaration ce jeudi 4 juillet 2024 pour interpeller les autorités guinéennes contre la crise que traverse le pays.
Dans cette déclaration consultée, les organisations membres de la dynamique de la société civile contre la fermeture des médias et la cherté de la vie en Guinée disent être profondément inquiets et mécontents face au retrait des licences des médias ( HADAFO, DJOMA et FIM) , mais aussi à la montée vertigineuse du coût de la vie dans le pays.
Pour ces acteurs de la société civile, « la liberté d’expression et d’information est le pilier fondamental de toute démocratie. La fermeture des médias constitue une atteinte grave à l’exercice de ce droit », lit-on dans la déclaration
Par ailleurs, les organisations membres de la dynamique de la société civile rappellent que la fermeture des ces médias « a entraîné la mise au chômage de près de 2000 journalistes, et sachez que chaque journaliste a une responsabilité d’au moins 5 personnes. Ce qui rend vulnérables des milliers de nos compatriotes », mentionne le communiqué
C’est pourquoi, les organisations membres de la dynamique de la société civile recommandent aux autorités ce qui suit :
La restitution des licences des médias fermés et l’accord d’un plan d’accompagnement des ces médias.
La restauration des médias sur le bouquet Canal+
L’arrêt des brouillages des ondes des médias
L’arrêt des de toute restriction ou musèlement dont subie la presse guinéenne ;
La diminution des prix des denrées de premières nécessités ;
L’amélioration de la desserte en électricité ;
La stabilisation de l’internet et du réseau téléphonique ;
L’amélioration des conditions de vie des guinéens ;
« En attendant la mise en œuvre de nos batteries d’actions, nous informons l’opinion nationale et internationale que nous avons privilégiés les négociations avec les autorités concernés, raison pour laquelle nous avons déposé des lettres d’audience »indique la déclaration
En fin, la dynamique rappelle que si aucun terrain d’entente n’est trouvé, elle enclenchera une série de manifestation pour interpeller les autorités guinéennes.
« Faute de quoi, la dynamique de la société civile se réserve le droit de projeter une série de manifestation aux dates suivantes : 30 juillet, 31 juillet et 1 Aout 2024 avec pour objectif de se faire entendre pour la prise en compte de nos revendications légitimes », a menacé la dynamique de la société civile
Barry Bantignel