Faya Millimono : « Nous ne pouvons pas parler de dialogue, nous avons nos leaders en prison illégalement détenus »

En marge de la marche pacifique organisée ce jeudi 23 octobre par le Front National pour la Défense de la Constitution, le président du Bloc Libéral a déclaré que l’opposition ne refuse pas de participer au dialogue avec le pouvoir.

Faya Millimono a par compte apporter des précisions aux préalables qui nécessite la libération sans condition des leaders de FNDC condamnés par le TPI de Dixinn et celui de Mafanco.

« Aujourd’hui nous ne pouvons pas parler de dialogue, nous avons nos leaders en prison illégalement détenus . On ne peut pas parler de dialogue, lorsque le président de la République n’a pas encore fait une annonce officielle qu’il a juré deux fois sur la constitution en 2010-  2015. Il doit l’a respecté. C’est pas des prières qu’on formule. C’est une obligation parce que, c’est consacré par la constitution guinéenne. Donc, nous allons nous battre pour que la constitution guinéenne soit intégralement respectée », a déploré Faya Millimono.

Le leader du bloc libéral pose les conditions de la participation de l’opposition au dialogue.

« Le dialogue viendra après. Ce dialogue pour que ça se tienne nous demandons la libéralisation de tous nos leaders arrêtés sans aucune condition. La deuxième chose, Nous en  avons marre de voir des guinéens tués. Il faut qu’on sache qui les a tués pour que ces personnes puissent faire face à la loi. Nous avons le gouvernement le plus liberticide en République de Guinée , il doit être remplacé. Il y a que des conditions que  nous remplissons, nous sommes une République non un empire . Il faudrait que les guinéens soient respectés en tant que République. Voilà ce que nous posons comme condition », a t’il martelé, sous une ovation des militants fortement mobilisés.

Facely DIAWARA