Etats-Unis : un premier cas d’Ebola diagnostiqué hors d’Afrique

[dropcap]É[/dropcap]PIDÉMIE – Ce qui limite drastiquement le nombre de personnes à surveiller…

Un premier patient ayant contracté le virus Ebola en Afrique a été diagnostiqué aux Etats-Unis, mardi. Il est actuellement traité dans un hôpital de Dallas et les autorités américaines sont «persuadées» que l’épidémie ne se propagera pas au-delà du premier cercle des personnes ayant été en contact avec le malade. Il s’agit a priori du premier cas diagnostiqué hors d’Afrique pour la souche virale de l’épidémie actuelle, en dehors des personnels rapatriés.

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) n’a fourni aucun détail sur l’identité du patient, ni même sur sa nationalité. On sait seulement qu’il a contracté le virus au Liberia et qu’il «rendait visite à de la famille» aux Etats-Unis. Il a quitté le pays africain le 19 septembre et est arrivé aux Etats-Unis le 20. Il s’est senti malade le 24 septembre et a consulté le 26 avant d’être placé en isolation le 28.

«Crise mondiale»

Le point le plus important, c’est qu’il n’avait aucun symptôme –tous les passagers sont testés pour de la fièvre, notamment– lors de son voyage en avion. «Un patient qui n’a pas de symptôme n’est pas contagieux», a martelé le directeur du CDC, Tom Frieden. Selon lui, les autres passagers n’ont donc pas pu être infectés. Le CDC a identifié «quelques personnes» avec qui le patient a été en contact au cours des derniers jours et elles ont toutes été placées sous surveillance pour trois semaines.

Juste avant cette annonce, le directeur général adjoint de l’OMS, Bruce Aylward, a estimé qu’Ebola «n’est pas une crise africaine, c’est une crise mondiale». C’est aujourd’hui un peu plus le cas.

20 Minutes