Parmi les victimes, Demetria Campbell avait porté plainte en septembre 2015. Elle avait expliqué avoir été « attrapée et traînée vers un bâtiment » par Daniel Holtzclaw, le 5 novembre 2013, pendant qu’elle se rendait dans un restaurant pour acheter un repas pour sa fille hospitalisée. Daniel Holtzclaw l’avait alors « frappée la tête contre un mur en briques, l’avait giflée, menottée, attouchée à l’entrejambe par derrière », entre autres.
Il ciblait des femmes « vulnérables »
La plainte en nom collectif menée par une autre victime, Jannie Ligons, affirmait quant à elle que l’ex-policier avait « fait un usage excessif et illégal de la force » que lui procure son statut d’agent de police. Il avait, selon elle, visé d’une façon systématique « des femmes d’âge moyen afro-américaine qu’il estimait vulnérables » pour les violer, leur causant « d’extrêmes souffrances mentales et émotionnelles ».
msn