Le calme revient peu à peu à Koyamah dans la préfecture de Macenta où une manifestation intercommunautaire a causé la mort d’au moins quatre citoyens et plusieurs blessés. La députée uninominale de Macenta trouve que ces dégâts pouvaient être évités en jouant la carte du dialogue.
Marie Kenette Guilavogui s’est montrée très préoccupée par la situation sanglante dans sa localité. Elle appelle la justice à agir pour stopper l’hémorragie.
C’est à partir de son bureau à l’Assemblée Nationale qu’elle s’est adressée à ses concitoyens de Koyamah. Elle ne trouve aucune explication à ces affrontements.
«Je remercie tout ce qui sont intervenus pour ramener le calme, c’était cela l’urgence. Les autorités locales, les ressortissants de Koyamah à Conakry bref tout le monde. Nous avons trouvé nos parents ensemble ils règlent toujours les problèmes à l’amiable. On pouvait éviter tout cela en faisant la bonne communication » estime la députée uninominale de Macenta.
Marie Kenette Guilavogui s’est exprimée en mère de famille doublée d’élue de Macenta. Elle fait confiance autorités locales, mais invite la justice à agir pour prévenir les violences.
«Il faut impliquer les sages et régler les problèmes à l’amiable. Si ça ne marche pas vous vous tournez vers la justice. Il faut la justice pour que plus jamais ça à Koyamah, à Macenta et en Guinée entière. Les affrontements engendrent toujours des regrets. Nous sommes désolés » s’exprime-t-elle.
La Guinée forestière qui n’a pas fini de pleurer ses dizaines de morts lors des violences postes électorales enregistre de nouveaux affrontements aux conséquences lourdes. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et plusieurs blessés.
Mamoudou Diallo
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