L’intersyndicale de l’Education a décidé de suspendre ce 08 avril le mot d’ordre de grève qu’il a déclenchée le 25 avril dernier sur toute l’étendue du territoire national.
Selon le chargé de communication du SNE, membre de l’intersyndicale, cette décision fait suite aux demandes des parents d’élèves et des rencontres avec les autorités de la transition.
Joint par notre reporter ce lundi, Aboubacar Diesto Camara a fait savoir que c’est ce dimanche 08 mai que le SNE, la FSPE et le SLECG ont annoncé la suspension de leur mot d’ordre de grève.
Pour lui, dès lors qu’une revendication concernant une grève est obtenue, il est mieux de lever le mot d’ordre.
« Le colonel Mamadi Doumbouya a, lors de sa rencontre avec le secrétaire générale de SNE M. Michel pépé Balamou, dit qu’il aurait souhaité que les enseignants soient en classe pour parler de négociation. Dès l’instant qu’une revendication syndicale est brandie, aussitôt l’interlocuteur apparait, dans les conditions normales, la grève doit être cessée (…). », a déclaré M. Camara.
Pour ceux qui estiment que cette grève de l’intersyndicale de l’éducation a été ignorée sur le terrain, Diesto Camara pense au contraire.
« Cela eu un impact, mais vous savez le contexte dans lequel cette grève s’était passée. On n’aurait également voulu voir auprès d’autres options, car nous sommes plus installés à l’intérieur que dans la zone spéciale de Conakry. C’est ce qui a fait que dans les régions et les préfectures, il y’a eu beaucoup plus de paralysie. », a-t-il indiqué.
Poursuivant son intervention, le chargé de communication du SNE a déclaré que l’éducation est primordiale dans la société.
« Même si c’est une seule salle de classe qui n’étudie pas pour les faits de grève, c’est un échec pour la gouvernance », a ajouté Aboubacar Diesto Camara.
A noter que cette grève de l’intersyndicale de l’éducation a été boycottée par d’autres structures syndicales comme le SLECG d’Aboubacar Soumah et celui de Kadiatou BAH.
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