Education : Le mouvement syndical guinéen apporte des précisions sur leurs points de revendications

Les neuf centrales syndicales qui ont négocié avec le gouvernement et le patronat étaient face aux hommes de médias ce lundi à la Maison de la presse, dans la commune de Dixinn. L’objectif était d’apporter des précisions sur les différents points de revendications portés par les syndicalistes.

Selon le porte-parole de la commission de négociation du mouvement syndical guinéen, tous les 22 points revendicatifs ont été pris en compte par l’Etat.

Dons son intervention, Abdoulaye Barry est revenu sur l’essentiel de cette négociation.

« Avec le gouvernement guinéen, nous avons obtenu un protocole d’accord depuis le 7 avril dernier, accès sur les points de l’indemnité de transport et des logements, à hauteur de 15% pour tous les travailleurs de tous les secteurs confondus. Ceux de la fonction publique, du privé et du mixe. Nous avons pu obtenir ça. Nous avons pu rehausser le SMIG à 25% qui est monté à 550 000 GNF. A partir de maintenant, le SMIG guinéen n’est pas le plus bas dans la sous-région. Parce qu’il y a des pays qui paient moins que la Guinée. Nous avons pu aussi obtenir l’avancement en grade de tous les fonctionnaires de l’Etat de quatre échelons parce que c’était en retard depuis 2019. Nous avons pu aussi obtenir 25% sur toutes les primes de l’éducation et de la santé. Nous avons également pu revaloriser les travailleurs qui sont partis à la retraite. Leur point d’indice qui était de 637 à 977, ça veut dire que leur pension à la retraite va augmenter. », a-t-il expliqué.

Quant à Kadiatou Bah de l’autre version du SLEG, elle a lancé des piques aux syndicalistes de l’éducation qui veulent déclencher une grève illimitée dans les jours à venir. Elle interpelle ses camarades syndicalistes de mettre fin à la délation.

« A partir du moment où une fédération syndicale est affiliée à une centrale syndicale, je ne vois pas de raison que les deux structures affiliées à ces mêmes centrales syndicales se mettent à opposition par rapport à la préoccupation des enseignants ou à la préoccupation des travailleurs en général. Je pense que ce n’est pas interdit pour l’éducation de demander l’amélioration des conditions de vie et de travail. Mais c’est que nous avons un statut particulier qui nous différencie aux autres fonctionnaires. Mais n’oublions pas que nous ne sommes pas les seuls fonctionnaires en république de Guinée. Si les centrales syndicales prennent en compte la situation des enseignants, même si ce n’est pas à 100%, acceptons cela en tant que centrale, mais oublions et évitons le dilatoire. Dire que parce que moi je ne suis pas autour de la table de négociation, il faut que moi aussi je fasse ceci ou cela, pour moi c’est une manière d’amener à créer encore des psychoses pendant que nous sommes à l’approche des examens. », a prévenu la Secrétaire générale de l’autre SLECG.

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