Education : 34,05% des candidats admis au BEPC (MEPU-A)

Les résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont été rendus publics lundi par le ministère de l’Enseignement Préuniversitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) de Guinée sur toute l’étendue du territoire national.

Selon les statistiques officielles, seulement 34,05% des candidats ont été déclarés admis à l’examen, ce qui met en évidence les défis persistants auxquels le système éducatif guinéen est confronté.

L’annonce des résultats du BEPEC, qui est un examen clé pour les élèves en fin de cycle secondaire en Guinée, a été attendue avec une grande inquiétude par les candidats, leurs familles et les enseignants après ceux de l’entrée en 7e Année qui ont fait plus de 44% de réussite.

De 15% en 2022 à 34% cette session, les candidats ont pratiquement doublé le taux d’admission au Brevet en Guinée. Toutefois, le faible niveau de l’enseignement guinéen reste un défi à relever.

Le ministère de l’Enseignement Préuniversitaire et de l’Alphabétisation a souligné que ces résultats reflètent les difficultés auxquelles le système éducatif guinéen est confronté depuis de nombreuses années. Des facteurs tels que le manque d’infrastructures adéquates, le faible taux d’encadrement pédagogique, les ressources limitées et les grèves récurrentes du personnel enseignant ont tous contribué à cette situation préoccupante.

Ce taux de réussite de 34,05% soulève également des questions sur la qualité de l’enseignement et des programmes scolaires en Guinée. Des réformes éducatives urgentes sont nécessaires afin d’améliorer les conditions d’apprentissage, d’accroître la formation des enseignants et de mettre en place des ressources pédagogiques efficaces.

Les résultats du BEPEC en Guinée avec seulement 34,05% de candidats admis mettent en lumière les problèmes persistants du système éducatif du pays. Cette situation appelle à des actions concrètes et immédiates pour améliorer la qualité de l’enseignement et offrir des opportunités d’éducation équitables à tous les élèves.

Ibrahima Sory Soumah