Le Pont Soumba dans la sous-préfecture du même nom, préfecture de Dubréka, est un véritable calvaire pour les usagers de la nationale No3 Conakry Tanènè. Il y a maintenant deux à trois ans, il faut y passer 2 à 3 heures avant de rejoindre l’autre rive de ce vieux et vice versa. En longueur de Journée, les plaintes et réclamations des citoyens auprès des autorités, n’ont encore aboutit à rien.
De longues files de véhicules de tout type et de tous poids, des passagers à pieds après avoir beaucoup attendus dans les véhicules qui ne bougent pas, ce sont entre autres images de ce pont vieux de plus d’un demi-siècle ou plus.
Pendant la traversée sur le pont après avoir longtemps attendu son tour, l’on aperçoit vers l’est, la construction d’un autre, dont les travaux ont démarré il y a près de de 04 ans. Sur le pont, pas de goudron, pas de béton.
Les usagers et chauffeurs se débrouillent de traverser d’une rive à une autre. Un calvaire sans précédent de tous les jours. À l’ouest un autre pont métallique.
Celui-ci est une infrastructure privée dont les travaux n’ont pris que quelques mois. Toute chose qui voudrait dire que les activités de l’Etat prennent beaucoup plus de temps que celles privées, une réalité d’ailleurs qui fâche plus d’un passager, en comparant ces deux projets.
Notons que le pont Soumba se trouve sur une route internationale qui rallie Conakry à Boké en partance vers le Sénégal, la Guinée Bissau, la Gambie. Une réalité qui devrait diligenter tout travail y afférant.
À quand donc, la fin de ce calvaire et de ces pertes de temps enregistrés à cause du mauvais état de ce point de ralliement ? en attendant, les usagers continuent de prendre leur mal en patience.
DT.SYLLA
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