« Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne », a affirmé Jorge Bergoglio. Il répondait à la question d’un journaliste sur les positions anti-immigrés du candidat à la primaire républicaine.
« Ce n’est pas dans l’Evangile. Voter, ne pas voter, je ne m’immisce pas. Mais je dis seulement: ce n’est pas chrétien », a ajouté le pontife argentin.
Donald Trump avait critiqué le pape, mettant en doute son sens politique dans une interview. Il a annoncé qu’il ferait construire un mur à la place de l’actuel grillage entre le Mexique et les Etats-Unis s’il était élu président.
Avortement
Dans son avion, François s’est aussi exprimé sur une autre question sociale: l’avortement. Il a qualifié cet acte de « crime ». Mais la contraception peut exceptionnellement être un moindre mal, a-t-il affirmé, interrogé sur les moyens de combattre l’épidémie du Zika.
« Eviter une grossesse n’est pas un mal absolu », a dit le pape devant la presse, dans une allusion aux méthodes contraceptives. L’ONU a demandé, début février, aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d’autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement.
Avec ats