Depuis l’adresse à la nation mercredi soir du chef de l’Etat, des réactions se font entendre du côté des acteurs notamment politiques. Ce jeudi 05 septembre le président du parti Bloc-Libéral, dit être perplexe après ce discours du chef de l’Etat.
‘’Je prends en compte le contexte dans lequel, le discours est prononcé. Le président de la République annonce un déplacement pour la rencontre à New York, globalement avec une intention de rencontrer les autorités Américaine notamment le président des Etats-Unis (…). Donc, l’on se rend compte, que depuis un certains temps, les élections législatives n’ont pas lieu en 2018 comme cela a été prévue. Aujourd’hui, on a une Assemblée Nation dont le mandat est élastique. La constitution a prévu (5) ans, mais je crois, qu’il est en train de s’étendre jusqu’à (10) ans. Il sait, que des questions lui seront posées. A savoir pourquoi le processus électoral est bloqué en République de Guinée ? C’est partant de ce fait, qu’il a donnée des instructions’’, a exprimé Dr Faya Millimouno, président du parti B-L.
Cependant, le leader du Bloc-Libéral, dit être pessimiste pour ce qui est de la tenue en 2019 des élections législatives.
‘’Le président de la République demande au premier ministre de soutenir les acteurs impliqués dans le processus électoral pour la tenue d’ici 2019 des élections législatives. C’est une chose, qui est vraiment impossible, parce qu’il ne nous reste plus que trois mois avant la fin de l’année. Je rappelle, que nous n’avons pas de fichier électoral aujourd’hui, c’est un fait, qui nous a été rapporté par les auditeurs du fichier, nous n’avons pas aussi d’opérateur’’, a-t-il déclaré.
Pour ce, qui est des consultations avec les institutions de la République, les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile pour recueillir les avis des uns sur le débat au tour de l’actuelle constitution, Dr Faya Millimouno, pense que cela est du droit du chef de la magistrature suprême.
Par ailleurs, il a émis des doutes sur la moralité du premier ministre, qui doit diriger ces consultations, d’autant, que ce dernier avait déjà donné sa position sur la ‘’nouvelle constitution’’.
Oumar SOW