A la faveur d’un décret lu sur les ondes des médias ce 27 janvier 2021, Alpha Condé a continué l’ameublement de son gouvernement. Si on n’est pas trahi par notre mémoire, il est à son quatrième décret en deux semaines pour nommer 36 ministres. C’est vraiment laborieux.
Dans ces efforts, Alpha Condé a poussé Boubacar Big-up Barry vers le garage de la Présidence où il va conseiller désormais le Président, comme le font beaucoup d’autres. Quant à Mouctar Diallo, il est parti. Jusqu’où et quand ? On ne saurait le dire. Mais, peut-être, il n’ira pas loin ni pour longtemps. Il y a toujours de la place, là-bas. Surtout que Mouctar Diallo, en plus d’avoir mouillé le maillot, a échappé belle à la colère des villageois qui ont érigé des barrages entre Dalaba et Mamou pour l’empêcher de regagner Conakry après la présidentielle du 18 octobre qu’il a supervisée à Pita en tant que parrain. Donc, on ose espérer que ce n’est pas par un limogeage pur et simple qu’on va lui payer tous les efforts consentis et les risque encourus. Au moins qu’on veuille le faire payer les frais des prétentions qu’on lui prête. Si le Président de NFD (Nouvelles forces démocratiques) avait estimé que la Jeunesse était petit pour lui, le président n’avait qu’à lui trouver autre chose, comme ce fut le cas pour Oyé Guilavogui qui avait estimé que le ministère de l’élevage n’est pas si gras. Mais bon, laissons le temps au temps.
A la place de Mouctar Diallo, le président de la République a nommé Assiatou Bah, ancienne ministre de l’Environnement.